Vivre provisoirement au Japon sans visa : qui, comment et jusqu’à quand ?

L’Empire du Soleil Levant est un pays qui fascine – et qui est presque magique – et qui attire de plus en plus de visiteurs du monde entier. Et bien que de plus en plus de touristes proviennent chaque année des pays et régions les plus divers et les plus uniques du monde, le Japon n’autorise l’entrée sans visa qu’aux ressortissants de 69 États et régions.

En règle générale, tous les visiteurs étrangers qui se rendent au Japon doivent être munis d’un passeport valide pour la durée de leur séjour et tous les visiteurs sont tenus de respecter les conditions de leur visa. Les ressortissants des pays francophones figurant dans la liste ci-dessous n’ont pas besoin de visa s’ils se rendent au Japon pour une durée inférieure à 90 jours et si le but du voyage n’est pas lucratif ou rémunérateur. En d’autres termes, un visa n’est pas nécessaire pour se rendre au Japon si le but du voyage est le tourisme, la visite de parents, les réunions d’affaires, la participation à des conférences ou la participation à des cours de japonais.

  • Andorre
  • Belgique
  • Canada
  • France
  • Luxembourg
  • Monaco
  • Suisse

Toutefois, que vous soyez un citoyen soumis ou non à l’obligation de visa d’entrée, il est souhaitable de consulter la réglementation officielle en matière de visas au Japon, car celle-ci peut changer à tout moment. La loi japonaise exige que tous les visiteurs de courte durée au Japon soient en possession d’un billet de sortie.

Les passagers qui séjournent au Japon pour une courte durée doivent faire l’objet d’une prise d’empreintes digitales et être photographiés à leur arrivée et doivent être munis de documents en permanence sur le territoire japonais. Certains pays comme l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suisse ou le Mexique sont susceptibles d’obtenir une prolongation de séjour de 90 jours supplémentaires, moyennant des frais de traitement minimes au bureau d’immigration japonais le plus proche, avant l’expiration de la période initiale.

Enfin, un point très important : il est formellement interdit de travailler ou d’exercer une activité rémunérée avec un visa de court séjour. Toutefois, personne ne vous empêchera d’exercer par voie télématique votre travail habituel ou vos activités professionnelles en ligne.

Jusqu’à 6 mois dans le pays sans visa

Le séjour maximal pour les citoyens de ces pays ayant conclu des accords avec le Japon est de trois mois consécutifs au maximum et de six mois au total par an. De nombreuses personnes désireuses de passer plus de trois mois par an au Japon sans avoir à s’acquitter des formalités de visa ont l’esprit assez vif pour parvenir à leurs fins sans enfreindre la loi, grâce au fameux “week-end de Séoul”.

Dans les 90 jours suivant son arrivée dans le pays, tout étranger est tenu de quitter le pays s’il ne dispose pas d’un permis spécial délivré par les autorités. À défaut, il risque d’être expulsé et de voir son passeport tamponné, ce qui l’empêcherait d’entrer dans le pays pendant cinq ans. Dans certains cas, il y a eu des détentions dans des cellules de police pendant quelques jours avant l’expulsion, dont les coûts doivent être payés par le contrevenant. Il faut donc veiller à ne pas oublier la date limite figurant sur le cachet du visa de tourisme.

Par conséquent, il existe de nombreuses personnes qui, avant la date d’expiration du permis de séjour de 90 jours, se rendent dans un autre pays où elles peuvent passer quelques jours – souvent un week-end – et reviennent ensuite au Japon avec un tout nouveau tampon de séjour de 90 jours, ce qui leur donne la possibilité de vivre presque sans discontinuité pendant une demi-année au Japon. La majorité de ces voyages se font à Séoul, la capitale de la Corée du Sud, d’où son nom.

Séjours d’une durée maximale d’un an

Pour autant qu’ils disposent d’un passeport en cours de validité, les ressortissants de ces pays et de 50 autres – la majorité d’entre eux appartenant à l’Union européenne – peuvent bénéficier d’un séjour plus long. En effet, les citoyens des 69 pays avec lesquels le Japon a passé des accords et disposant d’une épargne de plus de 30 millions de yens peuvent séjourner au Japon pour une durée maximale d’un an à des fins de loisirs et de tourisme dans le cadre du programme de séjour prolongé.

Si le conjoint du demandeur souhaite également bénéficier de ce programme, le demandeur et son conjoint doivent disposer d’économies équivalant à plus de 60 millions de yens au total. Toutefois, ce visa d’entrée doit être obtenu dans le pays d’origine avant le voyage.