Les citoyens de l’Andorre, de France, d’Espagne, de la Belgique, de Suisse, du Portugal, du Canada, des États-Unis, d’Argentine, du Chili ou du Mexique n’ont pas besoin de visa s’ils se rendent au Japon pour une durée inférieure à 90 jours et si l’objectif du voyage n’est pas lucratif ou rémunérateur. Néanmoins, il est nécessaire de savoir quels sont les documents dont il faut disposer pour se rendre au Japon.
Comme nous l’avons indiqué dans un article précédent, la majeure partie des pays d’Amérique latine n’exigent pas de visa si les visiteurs se rendent au Japon pour une durée inférieure à 90 jours et si le but du voyage n’est pas lucratif ou rémunéré. Toutefois, les passagers qui se rendent au Japon pour un court séjour devront faire prendre leurs empreintes digitales et une photographie à leur arrivée. Il est important de vérifier que vous disposez des documents suivants pour vous rendre au Japon:
- Passeport en cours de validité couvrant toute la durée de votre séjour au Japon. Contrairement à d’autres pays, il n’y a pas de durée de validité minimale (généralement 6 mois), mais sachez qu’elle peut être exigée si vous transitez par un autre pays ou si vous prévoyez de vous rendre dans d’autres régions d’Asie.
- La preuve d’un billet de retour. Ce document n’est pas toujours exigé par les autorités, mais vous devez l’avoir, au cas où.
- Le formulaire qui vous est remis dans l’avion et que vous devez remettre à l’agent d’immigration avant de quitter l’aéroport.
Un détail particulièrement important à prendre en compte et sur lequel les ambassades des pays d’Amérique latine insistent particulièrement est que les autorités japonaises sont très exigeantes lorsqu’elles contrôlent les passeports des touristes. Il arrive que certains agents japonais fassent des siennes si le passeport est endommagé ou si les couvertures sont détachées du livret. C’est la raison pour laquelle la meilleure chose à faire est de vérifier votre passeport avant de vous rendre au Japon et de le renouveler s’il est abîmé ou endommagé.
Permis de conduire international
Même s’il n’est pas indispensable d’avoir son propre véhicule en raison de l’immense, exhaustif et complexe réseau de transports publics, disposer d’un moyen de transport personnel tel qu’une voiture peut être la cerise sur le gâteau d’une expérience unique. La liberté que procure un moyen de transport qui permet de se rendre dans tous les endroits que l’on souhaite, avec pour seule limite la mer, est un luxe qui peut ravir les amoureux les plus sybaritiques du pays du soleil levant.
Avant toute chose, il faut savoir que l’une des conditions pour se rendre au Japon et y conduire des véhicules est d’être titulaire d’un permis de conduire international. En d’autres termes, il n’est pas envisageable d’utiliser un permis de conduire national. Le permis de conduire international peut être obtenu assez facilement dans la plupart des pays qui n’exigent pas de visa pour entrer dans le pays.
En revanche, les Français et les Suisses résidant moins d’un an au Japon (date du visa d’entrée faisant foi) peuvent conduire avec leur permis de conduire accompagné d’une traduction certifiée.
Ce qu’il faut savoir, c’est qu’au Japon, on conduit à gauche et que le volant se trouve donc à droite de la voiture. Il est donc conseillé de vous exercer un peu avant de prendre la route et de conduire avec une extrême prudence à tout moment, surtout au départ, même si les routes conventionnelles atteignent rarement des vitesses très élevées.
En outre, certaines représentations diplomatiques rappellent qu’il est nécessaire de “disposer d’une assurance avec la protection la plus large possible, en raison des graves conséquences et responsabilités, tant pénales que civiles, que tout incident de circulation, aussi grave soit-il, peut entraîner”. Et pour avoir l’esprit tranquille, il existe sur le marché de nombreuses polices d’assurance qui couvrent les frais médicaux et d’hospitalisation en cas d’accident, quel qu’il soit.